Les fertilisants organiques, l’alternative vertueuse aux engrais chimiques

Valoriser les sols

Depuis plus d’un an, les agriculteurs font face à un marché des engrais très fluctuant. Entre envolées excessives des prix et ruptures de production, ils doivent trouver des solutions pour assurer la fertilité de leurs cultures dans des conditions économiques soutenables. Les fertilisants organiques constituent une alternative d’autant plus intéressante qu’ils cumulent les avantages agronomiques et environnementaux.

Depuis plus d’un an, les tarifs des engrais minéraux chimiques ne cessent d’évoluer à la hausse ; en cause, l’accroissement de la demande mondiale et l’explosion du prix du gaz, indispensable à la production de l’azote.

En conséquence, les agriculteurs doivent trouver des solutions nouvelles et pérennes pour maintenir la fertilité et le rendement des cultures, et ce, d’autant plus dans un contexte où les conditions météorologiques sont plus difficiles à appréhender.

Ces solutions existent : elles sont mêmes locales, renouvelables et vertueuses !

SEDE développe depuis de nombreuses années des amendements organiques issus du recyclage.

Le compost issu de produits organiques recyclés permet en effet, de diminuer notablement les apports de fertilisants chimiques grâce à la présence naturelle d’éléments nutritifs essentiels aux cultures : l’azote, le phosphore et le potassium. Ces fertilisants organiques issus de la valorisation des boues et des déchets verts apportent depuis plus de vingt ans des réponses convaincantes.

La première de ces réponses, ce sont les agriculteurs qui nous la fournissent : leur fidélité ! Chaque année, ceux qui s’y convertissent deviennent de fervents adeptes.

Des solutions existent : elles sont mêmes locales, renouvelables et vertueuses ! 

Par ailleurs, « la valeur agronomique des composts d’origine urbaine est désormais avérée », souligne Arnaud Devillepoix, directeur des opérations chez SEDE.

Depuis 1997, Veolia mène avec l’INRAE (Institut national de recherche agronomique, l’alimentation et l’environnement, ex-INRA) un programme d’essais en champ de longue durée, QualiAgro. Et les travaux de l’INRAE démontrent qu’au fur et à mesure des épandages de composts, la disponibilité de l’azote dans les sols augmente. A telle enseigne que l’apport des fertilisants organiques doit être pris en compte dans le calcul d’une fertilisation azotée complémentaire. Dans le registre des propriétés chimiques du compost organique, l’apport de phosphore est également assuré.

LA GAMME SEDE : DES POSSIBILITÉS D'UTILISATION ÉTENDUE Y COMPRIS EN AGRICULTURE BIOLOGIQUE

« Avec une gamme désormais étendue de composts, d’amendements organiques (issus d’effluents d’élevage) et d’engrais organo-minéraux, les fertilisants organiques conviennent à toutes les cultures. »  précise Dominique Martin, en charge de la commercialisation des composts.

La gamme de fertilisants organiques commercialisée par SEDE convient à toutes les cultures :

  • Grandes cultures : céréales, colza, pommes de terre, betteraves…
  • Culture maraîchère,
  • Arboriculture,
  • Viticulture,
  • Agriculture biologique.

« Avec un réseau de plus de trente plates-formes SEDE, plus celles de nos partenaires, nous livrons dans toute la France, en bout du champ, en vrac, prêt pour l’épandage. »

    Y aura-t-il des fertilisants organiques  pour tout le monde ?

    C’est certain, la demande de fertilisants issus de la valorisation ne cesse d’augmenter. Pour l’heure, les gisements de déchets organiques ne sont pas extensibles. Mais l’obligation de tri à la source et de valorisation des biodéchets (loi AGEC), qui s’applique déjà à tous les professionnels produisant plus de 5 tonnes par an depuis le 1er janvier 2023 et étendue à l’ensemble des producteurs dont les ménages à compter du 1er janvier 2024, viendra renforcer les capacités de production.

     

    Pourquoi les fertilisants organiques sont-ils une solution vertueuse ?

    Le moins que l’on puisse dire, c’est que les engrais organiques sont dans l’air du temps !

    Cochant toutes les cases d’une économie circulaire en circuit court, ils permettent de diminuer – voire de supprimer – les apports chimiques. Il s’agit d’une matière organique, donc vivante, qui vient véritablement restructurer les sols soumis aux épreuves des cultures intensives et des intempéries climatiques. 

    Par ailleurs, l’épandage de compost améliore la capacité des sols à absorber le carbone pour le fixer durablement dans les sols, qui contribue à lutter contre le réchauffement climatique. Sans compter ceux évités par la production industrielle des intrants chimiques…