SEDE réduit l’impact carbone sur ses plates-formes de compostage

Depuis 2016, nous opérons le renouvellement de notre parc de cribles mobiles sur nos plates-formes de compostage. Le choix se porte sur des motorisations électriques ou hybrides, beaucoup plus économes en carburant et en énergie.

Fin 2022, avec déjà 19 nouvelles installations mobiles de criblage en service, c’est la production et la combustion de plus de 133 000 litres de gasoil évitées, soit 423 t eq CO2/an.

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Le criblage, l’étape motorisée du process de compostage sous surveillance

L’opération de criblage nécessite une motorisation puissante pour entraîner la trémie, les convoyeurs et le trommel qui laisse passer la fraction la plus fine d’un côté et rejette les éléments les plus grossiers de l’autre.

Sur un parc actuel de 41 cribles, SEDE a entamé depuis 2016 le renouvellement de 3 à 4 machines par an. La stratégie d’investissement repose sur le choix d’équipements électriques ou hybrides (électricité et diesel), au bilan carbone plus favorable. Pratiquement tous mobiles, les cribles permettent ainsi de couvrir les besoins de plusieurs plates-formes sur un secteur géographique, ou d’être déplacés sur les différentes zones des sites couvrant une grande surface. Les nouvelles motorisations dégagent des gains de consommation de carburant, pour un gain d’émission évalué à 20 tonnes de CO2 eq. par an pour les machines à motorisation hybride, et 30 tonnes de CO2 eq. pour les motorisations 100 % électrique.

Ainsi, avec d’ores et déjà 19 machines renouvelées, le bilan carbone de l’activité de compostage enregistre à ce jour une économie annuelle de CO2  eq. de de l’ordre de 423 tonnes, avec un objectif annuel de 1 000 t de CO2 eq. 

Une stratégie de suivi des émissions carbone sur chaque plate-forme

Depuis plusieurs années, nous établissons le bilan carbone de chacune de nos plates-formes de compostage françaises.

L’ensemble des émissions de gaz à effet de serre liées à l’activité de compostage sont prises en compte : celles liées au transport, et à l’épandage des composts et, bien sûr, à l’énergie utilisée pour sa fabrication. C’est sur ce dernier point que les nouvelles installations mobiles de criblage apportent leur contribution avec une consommation énergétique bien moindre que les traditionnels cribles à moteurs diesel.